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Une Saint-Valentin placée sous le signe de la sobriété

Chez Fleurs d’Ici, la Saint-Valentin n’est pas notre jour préféré : on préfère penser que c’est tous les autres jours de l’année qu’il faut offrir des fleurs à ceux qu’on aime!

Mais chaque année, c’est l’occasion de faire la preuve que, même au cœur de l’hiver, les fleurs locales peuvent rivaliser sans rougir avec leurs lointaines cousines importées du bout du monde. 

Après le mimosa, la violette ou le pavot, nos “flower scouts”, ces dénicheurs de beautés oubliées, ont sélectionné cette année la pensée, dont le charme discret incarne au mieux la distinction des sentiments, loin des standards parfois “tape à l’oeil” d’une industrie floricole surannée.

Retrouver la mémoire grâce aux pensées

Il est devenu très rare de trouver des pensées en fleurs coupées : souvent, on les voit de loin sur les parterres des mairies ou dans les jardinières de Mamie. Mais cela ne nous permet pas vraiment d’apprécier de près leur beauté veloutée et leur parfum délicat. 

La raison de cette disparition ?

À l’instar des violettes, les pensées sont des beautés éphémères, difficiles à mettre en bouquet du fait de leurs tiges courtes et graciles. 

Tout l’inverse des attentes générées par l’industrie de la fleur botoxée, qui troque le savoir-faire du fleuriste contre une machine à bouquet.

Autrefois, les pensées coupées étaient beaucoup plus populaires. Très souvent, les bouquetières, ces vendeuses de fleurs ambulantes des grandes villes, les proposaient aux passants. Elles étaient accrochées à la boutonnière des Messieurs, aux corsages des Dames et, Outre-Manche, placés dans un fermoir à bouquet appelé Tussie-Mussie.

Louis Marie de Schryver - La marchande des fleurs (1901)

Le bouquet “Pensée Sauvage”

Le bouquet “Pensée Sauvage” est le fruit du savoir-faire plurigénérationnel de la famille Boucot, installée à Barbizon en Ile-de-France.

Jean-Pierre les cultive, Alex les vend, Emilie les mets en bouquet, sous le regard attentif de son arrière petite fille. Telle les brodeuses ou plumassières des grandes maisons, du haut de ses 92 ans, Emilie perpétue ce savoir-faire de bouquetière grâce à ses doigts de fée et nous permet de vous proposer ces merveilles de poésie.

Avec ses pétales de velours et ses couleurs profondes, la pensée est le symbole de l’amour érudit. 

À l’époque victorienne, les amoureux qui souhaitent déclarer leurs sentiments arborent des bouquets de pensées, afin de faire passer leur message sans risquer de bousculer l’étiquette puritaine d’alors. 

La composition de 15cm de haut est accompagnée d'une fiole en verre et d'une carte explicative permettant au destinataire d'apprécier toute la délicatesse de ce produit. Il est proposé en édition limitée à 7,50€ (+ frais de livraison)

La grande fragilité des pensées nous contraint à proposer ce bouquet uniquement en livraison vélo / vélo-cargo au départ de Paris, limitant les commandes à Paris et ses communes limitrophes. Les commandes sont ouvertes jusqu'au 10 février 14h00 pour une livraison le 14 février.

Pour toutes les autres destinations, nos bouquets de fleurs de saison restent bien sûr disponibles!

Des fleurs accessibles en période d’inflation

En cette période d’inflation, nous avons cette année fait le choix de proposer un petit bouquet à un prix très accessible. Un bouquet aussi discret que distingué, à l’opposé des bouquets “m’as-tu-vu” plébiscités à cette période de l’année, mais dont la véritable dimension se trouve dans sa délicatesse et son engagement.

Car cette année, la crise énergétique a fait flamber le prix des fleurs. Toutes les fleurs ? Non, quelques irréductibles gauloises demeurent (compétitives) ! 

Eh oui, c’est mécanique ! Les fleurs cultivées sous serres chauffées au gaz au Pays-Bas ou importées de l’autre bout du monde en avion, sont dépendantes des prix de l'énergie. Les fleurs locales et de saison, c'est-à-dire les fleurs dont la culture respecte le cycle des saisons, transportées sur de faibles distances, elles,  sont aujourd’hui plus compétitives que jamais car elles ne sont pas tributaires des énergies fossiles.

Alors cette année, pour la Saint-Valentin, soyez radin, offrez des fleurs locales !

Brain is sexy : quelques anecdotes pour pimenter votre soirée de la Saint-Valentin

En botanique, les pensées sont classifiées dans la famille des Viola : elles sont en effet cousines des violettes, dont le nom de “pensée” a longtemps été utilisé indifféremment entre les deux espèces. Pourtant, elles se distinguent par la disposition de leurs pétales. 

Alors que les violettes possèdent deux pétales supérieurs et deux pétales inférieurs, les pensées ne disposent que d'un seul pétale inférieur (généralement plus imposant), dans un velouté de couleurs jaunes, bleu, mauve ou blanc. Le motif de leur corolle a valu aux pensées de nombreux noms d’une région à l’autre, comme par exemple celui d’“herbes de la trinité”, d’“yeux de chats” ou encore en allemand celui de “Stiefmütterchen” (petite belle-mère).  

Pierre-Joseph Redouté, planche botanique

On doit les premières pensées modernes à une Lady britannique (#girlpower), Mary Elizabeth Bennet (1785-1861), fille du comte de Tankerville. En grande admiratrice des pensées sauvages, elle collectionne et croise différentes variétés de pensées glanées dans la campagne afin d’en obtenir une large palette de couleurs. Dès 1831 elle commercialise ses cultivars qui rencontrent alors un franc succès. C’est ainsi que naît la mode des pensées, qui dominera tout le 19e siècle victorien et inspirera autant de jardiniers que d’artistes.